Soutien au collectif Nalvaux

Les habitants du quartier Naniot-Molinvaux à Liège (à côté de Sainte-Walburge et à la lisière d’Ans) se mobilisent contre un projet immobilier inadapté (un de plus !) et pour la défense de terrains de maraîchage. Ils ont besoin de notre soutien !

https://www.facebook.com/Nalvaux/

Si vous partagez notre envie de réagir face au projet immobilier exposé ci-dessous, pourriez-vous faire circuler l’information au sein des membres de votre association mais aussi via vos pages Facebook, site internet et autres moyens d’information. Un grand merci d’avance !
Depuis très longtemps s’étendent, au pied du terril Sainte-Barbe, 7 hectares de terrains utilisés pour le maraîchage. Les propritaires veulent vendre ces terrains. Un promoteur (la société Blavier) présente aujourd’hui un premier projet de construction sur 10% de ces terrains. 

Ce projet de 11 maisons et 27 appartements assorti de dizaines de places de parking bétonnerait et asphalterait complètement la parcelle. Il est clair que si ce premier projet passe, il sera suivi de plusieurs d’autres qui achèveront le carnage.

Une enquête publique est en cours et se termine ce mercredi 12 juin !

Un groupe de citoyens du voisinage, regroupé dans le collectif Nalvaux, a réuni dans un document qui a été distribué dans le quartier et qui figure ci-dessous les principales inquiétudes qu’ils ont face à ce projet. 

Vous pouvez donner VOTRE AVIS sur ce projet afin que la Commune refuse le permis à ce projet.

Comment procéder ?

Le plus simple est d’envoyer directement le texte réalisé par le Collectif Nalvaux (après avoir complété vos coordonnées à la fin du texte)Vous pouvez évidemment y insérer aussi vos idées personnelles. Si vous le pouvez, n’hésitez pas à nous envoyer une copie de votre courrier (en copie cachée de votre mail à la Ville ou en mail séparé) à jean.peltier55@gmail.com

Dans les deux cas, le mail doit être envoyé avant mercredi 12 juin à minuit à l’adresse mail de la Ville de Liège : enquete.urbanisme@liege.be

N’hésitez pas à faire circuler ce mail et demander à vos parents, vos amis, vos collègues,… de compléter ce courrier et de l’envoyer eux aussi. 

Un grand merci d’avance !

Pour le réseau « Occupons le Terrain »,

Jean Peltier

Rue des Orchidées, 92

0486/41.38.03

*

Collège communal de la Ville de Liège

Service des permis d’urbanisme

La Batte 10 – 4000 Liège

enquete.urbanisme@liege.be

Objet : construction de 38 logements rue Molinvaux et création d’une voirie communale (Dossier PU/87500G)

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames et Messieurs les Échevins,

Une demande de permis a récemment été introduite auprès des services de la Ville (dossier PU/87500G)pour la construction de 11 maisons et 27 appartements rue Molinvaux sur des terrains jusqu’ici consacrés au maraichage. 

La réalisation de ce projet provoquerait des dommages importants, non seulement pour le quartier, mais pour la ville.

·    Elle irait à l’encontre des ambitions environnementales de la Ville

Il serait aberrant, à l’heure où on prône partout le retour à une agriculture urbaine et aux cultures en circuits courts, de sacrifier des terres maraichères à l’édification de bâtiments. Ce n’est donc pas seulement l’intérêt du quartier qui est concerné, mais une partie de l’approvisionnement en produits vivriers de la ville. Le projet grignoterait par ailleurs un espace vert, sans se soucier des impacts sur la qualité de l’air et la qualité de vie des habitants.

·   Elle accroitrait l’imperméabilisation du sol et le risque d’inondations

Les égouts existants sont sous-dimensionnés. L’insuffisance du réseau actuel est manifeste en cas d’orage un peu violent. Ce réseau est rapidement saturé et ne parvient pas à absorber les pluies. Bien des caves et des rez-de-chaussée du quartier ont été à plusieurs reprises inondés, soit parce que les eaux dévalaient librement les pentes, soit parce que les canalisations refoulaient. De nouvelles constructions imperméabiliseraient le sol, ne leur permettant plus d’absorber les pluies ; c’est donc un volume encore plus important d’eaux que les égouts seraient incapables d’évacuer, et qui se déverserait chez les habitants. 

·     Elle amplifierait les problèmes de mobilité

Notamment parce qu’il est mal desservi par les transports en commun, l’ensemble du quartier subit déjà une forte pression automobile. Beaucoup de rues sont étroites, les voitures y stationnent des deux côtés (la plupart des maisons n’ont pas de garage). Il est devenu impossible aux véhicules de s’y croiser (bien des rétroviseurs pourraient en témoigner). Par ailleurs, aux heures de pointe, il faut s’armer de patience pour traverser, non sans risque, certains carrefours à proximité (celui des rues de la Tombe et des Quatorze Verges en est un bon exemple). 

·    Elle pourrait créer un précédent dangereux

Le terrain concerné par ce projet n’est qu’une partie d’un ensemble de 7 hectares, au pied du terril Sainte-Barbe. Toutes ces terres, jusqu’il y a peu consacrées au maraichage, sont en friche actuellement et mises en vente. Si vous accordiez une suite favorable à la demande qui vous est maintenant soumise, cela créerait un précédent, dont des promoteurs immobiliers pourraient se saisir pour réaliser leurs propres projets sur les autres parcelles.

Plutôt que de traiter les demandes au cas par cas, une saine gestion du territoire devrait se baser sur un plan global d’aménagement. Ce plan devrait notamment déterminer quelles zones peuvent éventuellement être construites et lesquelles doivent être affectées à des activités agricoles ou autres, en concertation avec les collectifs des zones impliquées. C’est d’ailleurs ce que prévoit la Déclaration de politique communale du Collège communal, qui cite explicitement (p. 71) le cas des terres dont cette lettre traite. 

Pour toutes ces raisons, je vous demande, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Échevins, de ne pas accorder de permis à ce projet immobilier et de concevoir un plan global d’aménagement du territoire pour le quartier, en concertation avec les habitants et les collectifs mobilisés sur ces questions.

Remarques personnelles :

En espérant que vous voudrez bien tenir compte des arguments évoqués dans cette lettre, je vous prie de croire, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Échevins, à mes sentiments très respectueux.

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